jeudi 23 octobre 2014

Découvrez les coutumes tunisiennes !

 

*La vie quotidienne:

En Tunisie, tout est éclat et effervescence : les voix et les rires, le chant des grillons et des cigales, l'aboiement des chiens et le braiment des ânes, les klaxons et les youyous des femmes (à l'occasion des fêtes, mariage, naissance, circoncision); le chant des muezzins et des marchands ambulants, animent le quotidien d'un quartier, d'un village, de l'aurore jusqu'à une heure très avancée de la nuit. Le débordement de la fête emporte tout le monde, des voisins aux visiteurs égarés. L'éclat et la brillance des parures d'or pur et de vêtements pailletés s'étalent d'une façon si ostentatoire que le retentissement touche la saturation.
Quant au répit et au sommeil réparateur, la sieste en est l'élément clé. Seule la chaleur de l'après midi décourage ces forcenés de la fête lorsque le soleil transperce et annihile tout ce qui se dresse ; les plantes se ramollissent, les hommes s'abritent à la fraîcheur de l'ombre dans des chambres fraîches.
Ce répit de 14 à 17 h est nécessaire au Tunisien qui est par ailleurs très matinal. Si vous logez chez l'habitant, dès le point du jour, la maisonnée se livre à un remue ménage fantastique. Maîtresses comme gens de maison, tous sont à pied d’œuvre car les intérieurs tunisiens sont lavés et lessivés chaque matin. S'ajoutent le babillement des enfants, les allées et venues des voisines, des marchands ambulants, des roba vecchia (littéralement vêtements usés c'est-à-dire camelots et fripiers) accompagnées d'une cacophonie de bruits et de musiques de transistors.

*La Chéchia:

La chéchia est une coiffe de laine cardée, couleur de garance. Le cheminement de sa confection se déploie exclusivement dans les villages andalous du nord de Tunis. A l'Ariana, on file la laine, on la carde et on la marine dans l'huile. A Tebourba, on la tasse dans un foulon, actuellement le seul en activité. On la renvoie enfin au souk pour la carder de nouveau et on la met dans un moule pressoir pour l'ultime mise en forme.
Le port de la chéchia a nettement décru. La modernité l'a balayée principalement chez les jeunes citadins dont l'élégance se passe de tout accessoire traditionnel ; il arrive tout de même que quelques personnes âgées, fidèles ou nostalgiques des valeurs du passée s'en coiffent, ainsi que certains officiants religieux. Là, il s'agit d'un signe de distinction sociale et de noble charge lors de la célébration des fêtes canoniques, celle de la fin du mois de Ramadan et celle du Pèlerinage et du Sacrifice .
Les gens de l'intérieur, habitants des steppes et des ergs, maintiennent le port de la chéchia sans se soucier des souffles modernistes ou intégristes. Mais restent surtout les Libyens et les musulmans d'Afrique Noire occidentale (Mali, Sénégal principalement). Pour eux, la chéchia perd sa couleur pourpre ou amarante ; elle devient bleue-noire pour les premiers et blanche pour les autres.

*Hammam:

Ces bains publics, ouverts tour à tour aux hommes ou aux femmes, fournissent l'occasion de se détendre, de se laver en profondeur et aussi de rencontrer ses amis. Ils se composent toujours de trois salles de plus en plus chaudes dans lesquelles on se laisse transpirer avant de se frictionner et de se rincer. Les femmes y enduisent leurs cheveux de henné ou de ghassoul (une argile tonifiante) et s'y font épiler. On peut aussi demander les services d'un masseur. On en sort avec le sentiment d'avoir fait peau neuve et d'être parfaitement détendu.










*Café, jasmin et narguilé:

Café et thé - Tunisie

Ce mode de vie prend une autre allure une fois les corvées quotidiennes et la sieste accomplies. D'autres plaisirs apparaissent comme celui très masculin et vécu religieusement de fumer le narguilé, chicha ou de boire du café avec un brin de jasmin piqué à l'oreille en causant avec les copains à la fraîcheur du crépuscule.
La durée du jour et de la nuit étant presque égaux en été, et jusqu'aux alentours de minuit, la vie se met à flamber crescendo, la fête se met en route avec l'éclosion et l'éruption de ses signes ; une fausse et brève accalmie apparaît entre 21 et 22 h, le temps de se restaurer et de se préparer à la veillée, la sahria. Tout le monde sort, si ce n'est dans la rue et dans les terrasses des cafés et des hôtels, c'est devant chez soi, à la véranda sinon au seuil de la porte d'entrée où chacun se met en patience de humer désespérément une bouffée du zéphyr, nisma, qui tarde à venir et n'apparaît qu'au versant de la nuit, après minuit, dans une ambiance animée.
Entre temps tous les plaisirs de la vie commune se déploient, éclat des voix, retentissement des rires ; toute la gamme y passe, les criailleries, les fanfares et le doum tak des darboukas (tambourin) envahissent l'atmosphère.
De même, c'est le moment idéal des exhalaisons de jasmin. La cueillette des boutons de ces plantes odoriférantes se fait au petit matin, à l'aurore. Radès, au sud de Tunis et Hammamet en possèdent les meilleurs plants. De jeunes garçons munis de couffins, s'agrippent, la saison durant aux barrières des villas et c'est le tribut des riches aux plus démunis. Tout un monde de petits marchands sillonne la côte. Brins et menus bouquets de jasmin, piqués autour d'une courge ou disposés en rond sur une couronne d'alfa, couverts de feuilles de figuier humectées jaillissent subitement de toute part. Ces petits vendeurs, proposent, aux badauds des colliers ou des brins que les fumeurs de narguilé « piquent à la corne » (machmoum fi garnou), entendez à l'oreille, pour se livrer au plaisir d'exister.
Autres marchands, autres plaisirs : les marchands de glibett (pépins de tournesol ou de potiron secs ou salés, amandes salées, cacahuètes) courent les plages et les terrasses. Pour les vieux, ce sera un étalage de fortune qu'accompagnent des cigarettes nationales ou américaines vendues au détail. Les marchands de beignets, de bambaloni, originaires de Ghomrassen, au sud de la Tunisie, jettent avec dextérité une pâte molle en forme de cercle dans un chaudron plein d'huile bouillante, la piquent de temps en temps à l'aide d'un masfoud (une longue et fine broche) pour rendre le beignet croquant, puis le roulent dans du sucre en poudre et le servent aux clients tout chaud.

 *Le mariage Tunisie traditionnel :

Traditionnellement, le mariage tunisien dure 1 semaine pendant laquelle la mariée est le centre du monde. Par le passé, la mariée ne portait pas moins de 7 robes de cérémonie, aussi lourdes que riches de broderies ou bijoux. Aujourd'hui, le mariage s'est modernisé mais conserve la magie du passé




  *Les habits traditionnels :

Costume traditionnel

Si aujourd’hui, les tunisiens s’habillent et se parent de la même façon, il en était autrement au début du siècle, où chaque région, sinon chaque village avait ses costumes masculins et féminins.


Costume traditionnel féminin

Le costume traditionnel féminin se caractérise par sa variété d’une région à l’autre. Cependant la pièce essentielle qui le constitue est la tunique « coupée cousue ». Conçues dans des formes larges et simples les tuniques sont souvent sans manches, coupées dans des tissus de laine, de coton ou de soie, selon les circonstances. La broderie est le signe distinctif des différents costumes régionaux.

Fils d’argent, paillettes et cannetilles dorés sont les ornements de presque tous les vêtements féminins : chemises (Qmajja), gilet (Farmla), robe (Jebba et Kadrûn), foulard (Takrita), Coiffe (Qoufiya), manches (Kmâm), et tunique de mariage (grande Qmajja).

Au Sahel sont confectionnés les riches drapés, brodés d’or et de soie où foisonnent de multiples motifs figuratifs : personnages, fleurs, animaux…Les villageoises des montagnes du Sud rehaussent leurs élégantes robes drapées de motifs géométriques.Les coiffes richement décorées de broderies de soie, d’argent, de perles et d’or, des bijoux, nombreux et variés, des chemisiers aux larges manches en dentelle, des chaussures aux broderies adaptées étaient les compléments indispensables de ces costumes féminins.Le costume traditionnel est aujourd’hui encore, la tenue par excellence pour les mariages et les cérémonies et constitue une source d’inspiration d’habits plus modernes.A partir des techniques et de l’esthétique ancienne, de nouveaux produits sont nés. Les vêtements et la parure connaissent une mutation adaptée à la vie contemporaine et imposée par la mode.       

Costume traditionnel masculin 

Il a sa spécificités régionales tout en se référant à des origines ancestrales arabes pour son aspect général (costume ample).

Le Kaddroun, la blouse, le bden sont encore portés surtout dans les régions rurales mais c’est la Jebba qui s’est imposée comme habit traditionnel national.

La Jebba tunisienne a bénéficié des influences andalouses et turques pour se présenter telle-quelle est de nos jours.

Cet habit ample couvrant tout le corps, se différencie selon la qualité de son étoffe, ses couleurs et ses passementeries. Les garnitures vestimentaires (harj-elkessoua), passementeries, galons tissés, tresses doivent êtres en harmonie avec les tissus de la jebba variant selon les saisons : laine, soie, drap (melf), toile de lin (quamraya) et mélange de soie et laine (mqârdech).

Les pièces complétant le port de la jebba, costume traditionnel masculin des citadins, comporte deux à trois gilets ouverts ou fermés (bedaia), sedria, fermla), une veste (mentân), une culotte bouffante (serouâl) serrée à la taille par une large ceinture de soie. A l’extérieur ce costume est complété par le port d’un burnous qui est également rehaussé par une broderie spéciale œuvre d’hommes brodeurs appelés «Bransia». 

*Les plats traditionnels:


Art Cullinaire:

La cuisine tunisienne est issue d'une tradition ancestrale de culture gastronomique en Tunisie. Elle reflète les multiples facettes de son patrimoine culturel méditerranéen.

C'est une cuisine très épicée à base de harissa. Les fruit de mer sont beaucoup consommés surtout le long des côtes. Dans la plupart des restaurants, un assortiment d'amuse-gueule est offert par la maison.
minLaBellaMarina
Cette cuisine est  élaborée avec de nombreuses spécialités qui varient selon la région. La cuisine des villes est plus sophistiquée et plus diversifiée que celle des campagnes.

Plats Traditionnels :
le Couscous est le plat traditionnel par excellence. Il peut-être accommodé à l'agneau, au poulet ou au poisson. Ce dernier est un plat typiquement tunisien délicieux. min-couscous
Parmi les recettes à base de viande, le plat tunisien qui vous surprendra le plus est sans aucun doute la " Melloukhia ", mais l’on peut essayer aussi :
La brique : une pâte feuilletée légère farcie de différentes manières.
La kamounia : un plat de viande en sauce qui mijote longuement et est assaisonné de cumin.
Le mesfouf : couscous sucré à la cannelle, assorti de dattes dénoyautées, de raisins secs, de noix, d'amandes, de pistaches et même de grenades.
La mosli : épaule d'agneau passée au four et accompagnée de pommes de terre et de piments.
Le tajine : quiche gratinée à base de viande et de légumes. Tajine_tunisien
Autres Plats :

Le méchoui : désigne en Tunisie tout morceau de viande grillé sur la braise.
Le kaftaji : mélange de légumes frits assaisonné à l'huile d'olive et à l'harissa
La marqua : c'est un ragoût à base de sauce tomate accompagné de diverses viandes et légumes ainsi que d'olives (zitoun) et de raisins secs (zbib).
Le fricassé : beignet dans lequel on trouve du thon, des pommes de terre et de l'harissa.
La salade tunisienne : à base de tomates, oignons et piments.
La salade méchouia : salade cuite et refroidie. Elle se compose le plus souvent de piments « forts », de tomates grillées, d'ail et d'huile d'olive.
La chorba : bouillon avec des petites pâtes qui peut, à lui seul, constituer un repas économique.
Desserts: Les fruits tels que le melon, la pastèque, les dattes, les raisins, les pêches, les nèfles et les figues de Barbarie. Et les grenades servies avec du sucre et arrosé d'un peu d'eau de fleurs d'oranger.
Pâtisseries : Les pâtisseries tunisiennes, souvent miellées (makrouds, samsas, baklavas gharaibas...), contiennent des fruits secs : dattes, amandes, noisettes.
dessert
Restaurants:
Un repas dans un petit restaurant économique avec une cuisine traditionnelle vous coûtera de 2 à 3,50 euros, un restaurant moyen applique des prix de 6 à 9 euros, tandis qu’un repas plus gastronomique dans un restaurant de standing coûtera autour de 15 - 25 euros, vin non compris.

Boissons:
Thé à la menthe : le fameux thé à la menthe est bien entendu un régal. theAlaMenthe
Café : le célèbre café maure, agrémenté de quelques gouttes d'eau de fleur d’oranger.
Sirop d'orgeat : à base d'amandes douces et amères, il est aussi vendu dans les pâtisseries.

Visitez la Tunisie !



*Le Nord tunisien :

  - Géographie :

Le Nord tunisien se compose de trois zones biens différentes aussi bien du point de vue géographique que de la fréquentation touristique.
La côte, au nord et à l'est, est le siège d'un tourisme de masse, essentiellement axé sur la plage, la mer et le soleil. Les sites correspondants, Hammamet, Sousse ou Monastir, dans le Sahel, ou Bizerte et Tabarka, sur la côte nord, ne présentent pas d'originalité particulière, par rapport aux sites équivalents du reste de la Méditerranée (côte languedocienne, en France, Costa del Sol, en Espagne, sud de la Turquie, etc.)
Les montagnes (Atlas tellien, Kroumirie), au nord-ouest du pays, sont peu fréquentées et ne disposent que d'une faible infrastructure touristique. Elles offrent les paysages caractéristiques des massifs méditerranéens de basse altitude.
L'arrière-pays, occupé par des steppes semi-désertiques, n'attire que les voyageurs qui s'intéressent au patrimoine. Parmi les principaux sites, on peut citer Dougga, ancienne ville romaine, avec de nombreux vestiges assez bien conservés, ou Kairouan, qui propose un patrimoine islamique de première importance.
Enfin, la ville de Tunis est une étape obligée pour ceux qui souhaitent vraiment connaître la Tunisie.

- Climat :

Le climat du Nord tunisien est de type méditerranéen. Les hivers sont doux, les étés chauds et secs, et les inter-saisons se réduisent à peu de chose. L'été n'est pas forcément la meilleure période pour se rendre dans la région. Si, sur la côte, l'influence de la mer tempère un peu les températures, celles-ci peuvent devenir rapidement difficilement supportables dans l'intérieur.

 - Meilleures villes touristiques situées dans le nord Tunisien :

  * La villa bleue Sidi Bou Said :

Du nom d’un homme saint, Sidi Bou Saïd est un village perché sur une falaise qui domine Carthage et le golfe de Tunis, au bord de la mer. Il fut construit autour du marabout où repose Sidi Bou Saïd.

Les maisons, d’une blancheur éclatante, au style architectural si typique, bordent des ruelles tortueuses, où se promener le soir est un véritable plaisir. 

L’atmosphère dans laquelle baigne le village, empreinte de nostalgie et de densité religieuse, donne au visiteur l’impression de se trouver dans un lieu où le temps s’est arrêté.

Se reposer un moment dans le Café des Nattes, lieu symbole de Sidi Bou (comme appellent le village les habitués de l’endroit), puis monter à la galerie du Phare, qui offre une vue panoramique exceptionnelle sur la mer et les environs : cet itinéraire, suivi par les promeneurs, respecté depuis des temps immémoriaux, peut se terminer par une soirée au Café Sidi Chebâane, où le coucher du soleil sur la baie est le spectacle le plus féerique qu’il soit donné à un visiteur de contempler à Sidi Bou.



 

 





 * Carthage :


Parmi les références antiques, Carthage est le symbole d’une cité rayonnante qui bâtit sa légende sur une puissance militaire et commerciale qui fit rapidement de l’ombre à Rome. Fondée au IXe siècle Av-JC par la reine phénicienne Didon, son peuple de marins transforma Carthage en pôle commercial phare du bassin méditerranéen.
Ses chefs mythiques, Amilcar et Hannibal, contribuèrent à la légende d’une ville fière et insoumise, face à l’orgueilleuse Rome. Carthage, en 146 Av-JC. Sur ses ruines, les vainqueurs édifièrent la capitale africaine de l’empire romain. La conquête arabe, au VIIe siècle, marque le déclin de Carthage, au profit de Tunis.



  - Un festival reputé :

Les soirées estivales sont propices aux spectacles nocturnes et Carthage offrait un cadre incomparable : son théâtre romain. Son festival est un des premiers à avoir animé les nuits tunisiennes, et de prestigieuses vedettes internationales s’y sont produites. Les spectacles alternent galas de chanteurs stars, prestations de troupes folkloriques ou shows d’humoristes. Les gradins de l’amphithéâtre vibrent alors de l’enthousiasme des spectateurs, portés par une ambiance unique.








 * Médina de Tunis :



En laissant derrière vous l'avenue Habib Bourguiba et le quartier colonial, rentrez dans la médina par la porte de France, ou Bab el Bahr (porte de la Mer).

Dans ce labyrinthe de souks et de mosquées, quittez les rues principales et leurs pièges à touristes pour découvrir un Orient rêvé.

Chants des muezzins, mausolées princiers aux stucs et aux céramiques somptueuses, hammams et ventes à la criée dans les passages voûtés...
La médina de Tunis, avec celle de Fès au Maroc, est l'une des plus stupéfiantes du Maghreb.
L'architecture, surprenante, combine influences andalouses, turques et européennes.
Au centre de la médina, la Grande Mosquée, également connue sous le nom de Jemaa es Zitouna, la mosquée de l'Olivier, abrite des trésors.
La cour est ouverte aux visiteurs tous les matins, sauf le vendredi.
Des nombreuses boutiques (maison d'Orient, palais d'Orient... les noms se ressemblent) proposent de visiter leurs terrasses avec vue sur les minarets, les toits de la médina et le lac de Tunis.
 Y monter vaut bien quelques minutes de patience : en descendant vous aurez droit à un étalage de tapis en bonne et due forme.
De toutes les façons, aucune obligation d'achat ! Tirez-vous d'embarras et récupérez vos énergies au salon de thé-restaurant M'Rabet.
Avec ses colonnes torsées teintes de rouge et de vert, c'est un havre de paix au beau milieu des souks grouillants.
Tunis compte au moins une dizaine de souks. Divisés par corporation, les souks s'organisent autour de la Grande Mosquée.
Parfums, laines, étoffes, orfèvres, chéchias : les produits de luxe sont les plus proches de la mosquée.
En vous éloignant, vous trouverez les souks des babouches, du cuivre, des teinturiers...
Un chaos parfaitement réglé depuis des siècles !
Autrefois, au soir, des portes massives fermaient les quartiers de la médina, précaution nocturne pour garantir la sécurité des Tunisois.
Dans le souk, les passionnés du marchandage trouvent leur bonheur. Mais attention, vous avez à faire avec des maîtres en la matière !
Si vous avez envie de connaître le juste prix d'une céramique ou d'un bijou, allez d'abord visiter les magasins de la ville coloniale ou alors, petite halte à la boutique du musée Ed-Dar, maison aménagée par un antiquaire.
C'est une demeure exceptionnelle de fin XV siècle qui abrite des faïences splendides et une terrasse avec vue à couper le souffle.







    *Tabarka :

Tabarka est une petite ville côtière, située au nord ouest de la Tunisie. C’est une ville touristique moderne dotée d’une jolie marina, d’hôtels de haut standing et d’un magnifique parcours de golf. Ce parcours offre à ses fervents des paysages somptueux puisqu’il est situé entre la mer et la forêt. Tabarka est également réputée pour la beauté de ses fonds marins et la pêche au corail : Elle constitue aujourd’hui une destination phare pour les amateurs de la plongée.

L’originalité de cette ville réside sans doute dans la diversité de ses paysages, marqués par l’omniprésence de la mer, la forêt et la montagne. Les adeptes de la nature y trouveront leur compte : ils peuvent se rendre sur les bords du lac d’Ichkeul, le plus célèbre parc national de Tunisie qui accueille une multitude d’oiseaux migrateurs en hiver notamment des canards siffleurs, des oies cendrées et des foulques.

La ville est dominée par un rocher sur lequel est construit un fort génois. Ce dernier veille sur la côte depuis le 15e siècle. En continuant sur le rivage on trouve les Aiguilles, une autre attraction touristique. Il s’agit d’un ensemble de rochers, hauts de près de 20 mètres et de couleur ocre, dont les formes ont été taillées par l'érosion marine. La ville est aussi célèbre pour ses festivals culturels notamment le festival international de jazz qui est connu à travers le monde entier.

Les maisons de Tabarka ont leur propre style ; qu’elles soient au bord la mer ou au centre ville, elles sont toutes parées de tuiles rouges sur les toits. Presque tous les immeubles de la région gardent ce même style, ce qui les rend encore plus beaux.













 
* La Sahel Tunisien : La sirène de la Méditerranée :

Situé dans le centre est de la Tunisie, entre le nord verdoyant et le sud aride, berceau des oliveraies, des ports généreux et des plages accueillantes, le Sahel est une région nourricière. 
Sources de sa prospérité : l’arrière pays aux riches terres agricoles, l’industrie textile, et la mer qui prodigue des pêches fructueuses et un tourisme fertile.

- Ses villes balnéaires :

   * Sousse :

Surnommée la « Perle du Sahel », plus grande ville de la région et troisième du pays, Sousse présente une coexistence harmonieuse entre époques ancienne et moderne. Au sein des remparts, la vie n’est pas figée et ses souks et sa médina comblent les achats des touristes et des habitants. Son musée, situé en haut de la ville, tout proche de catacombes, abrite de remarquables mosaïques.

Zone pionnière du tourisme, elle dispose d’une très longue corniche de plusieurs kilomètres, qui vous permettra de faire d’agréables promenades, et de vous restaurer, été comme hiver, sur les terrasses des multiples restaurants et cafés qui la longent. A quelques kilomètres au Nord, elle vous conduira àPort El Kantaoui. Depuis la marina, dont l’architecture d’inspiration andalouse préserve un charme intact, ses hôtels, restaurants et son golf ont permis de créer un second pôle d’attraction touristique, animé tout au long de l’année. 
Lieu particulièrement prisé des Soussiens, vous pourrez y dégustez les spécialités gastronomiques de la région dans des restaurants de qualité ou faire votre shopping dans les nombreuses boutiques. Toujours plus au Nord, Hergla, petit village de pêcheur authentique, aux côtes rocheuses, vous ravira par sa beauté sauvage.








 













  * Monastir :

L’histoire, ancienne et contemporaine, y a laissé son empreinte. Monastir « existe » malgré Sousse, distante de 20 km. Ville natale du père de l’indépendance Habib Bourguiba, elle en a le rayonnement et la modestie. Sa forteresse, sa marina, sa zone touristique, sont de moindre échelle mais aussi charmantes que celles de Sousse.
Unités hôtelières aux luxueux centres de thalasso, golfs de classe internationale, dynamisme culturel et siège de congrès, Monastir préserve une personnalité hospitalière.






*Mahdia :

Nouveau fleuron du tourisme, Mahdia a des atouts uniques : une cité de taille moyenne, des lieux pittoresques. Ses remparts, son port actif et coloré, et son exceptionnel cimetière marin invitent à des ballades émouvantes et nonchalantes.

Les hôtels, moins nombreux que dans les stations balnéaires historiques, sont de la dernière génération et profitent d’un littoral où les plages sont parmi les plus belles du pays et l’eau étonnamment transparente. L’été, lorsque les températures grimpent, on y constate un micro climat qui place Mahdia en zone plus clémente.














  * La ville Historique : Kairouan :


Ville de patrimoine située une cinquantaine de kilomètres de Sousse, Kairouan dispose de lieux sacrés et d’une touche artisanale incomparables. Excursion quasi obligatoire, vous serez charmé par cette ville blanche aux habitants réputés pour leur hospitalité légendaire et par sa médina. Considérée comme la quatrième ville sainte de l’islam elle abrite une mosquée vénérée, le tombeau du barbier du prophète, des mausolées, ainsi qu’un bassin des aghlabides du IXe siècle, qui témoignent de la magnificence de son passé.

Kairouan est aussi la ville du tapis le plus réputé du pays, fait de laine épaisse, aux motifs en losange caractéristiques. La visite de ses innombrables ateliers et boutiques s’accompagne traditionnellement d’une dégustation de thé à la menthe, et de sa fameuse pâtisserie le « Makroudh », offerte durant la présentation des plus beaux spécimens de l’artisanat local. Les plus gourmands d’entre vous, pourront aller dans les innombrables pâtisseries offrant cette succulente spécialité, faite de semoule et de miel, aux dattes, amandes ou aux graines de sésame…. À ne pas manquer.

















  * Hammamet :

C’est une très belle ville touristique, un véritable pôle d’attraction aussi bien pour les touristes que pour les tunisiens. Elle est réputée pour ses hôtels de standing, ses restaurants, ses bars, ses activités, et surtout pour ses magnifiques plages de sable fin où il fait bon se prélasser.

Hammamet est devenue la destination touristique par excellence, grâce à sa grande station balnéaire située à Yasmine Hammamet, zone plus grande et plus récente que Hammamet sud.




C’est le milliardaire roumain Georges Sebastien qui l’a fait connaitre au reste du monde, en y construisant, dans les années 20, une majestueuse villa. Cette résidence était le lieu de rencontres de plusieurs artistes et écrivains étrangers tels que, Paul Klee, André Gide, Georges Bernanos. Puis elle devient le Centre culturel qui abrite chaque été le Festival international de Hammamet.

A Yasmine Hammamet se trouve un port de plaisance situé au cœur de la station balnéaire. Sa Marina se caractérise par l’abondance de ses restaurants et de ses cafés. Ses quais agrémentés de verdure offrent une très agréable promenade. On s’y balade en journée comme en soirée pour s’imprégner de l’atmosphère chaleureuse et détendue qui y règne tout au long de l’année. La ville a cependant conservé un certain charme relatif à ses racines : avec sa médina d’architecture typiquement tunisienne, ses souks d'étoffes et de parfums et son habitat traditionnel.

Hammamet se pare de somptueuses villas en bord de mer, d’appartements luxueux, de duplex ou même de bungalows, offrant ainsi un large choix immobilier.



  * Le Sud tunisien :

C’est la promesse d’un dépaysement total, envoutant et inoubliable, que le Sud tunisien tient à tous ses visiteurs. Une touche de folklore, la lumière du Sahara et la fraîcheur des oasis, la rencontre du Sud tunisien suit un parcours d’émotions. Il se prête aux excursions de quelques jours, à combiner avec un séjour balnéaire, ou à un voyage d’immersion totale, qui garantit un repos absolu. 

   * Tozeur : La reine de la palmeraie

A moins de 3h de l’Europe, l’aéroport de Tozeur ouvre les portes du désert et des oasis, rupture inestimable lors des saisons grises et humides Capitale du sud, Tozeur vous plonge de suite dans son atmosphère. Ses maisons aux briques d’argile dont les motifs en relief évoquent des tapis stylisés et sa palmeraie aux centaines de milliers d’arbres abritent habitants et hôtes, de plus en plus nombreux.
La ville est un hymne à l’ingéniosité du Sud, à la fois aride et généreux. Les murs préservent de la chaleur, les systèmes d’irrigation millénaires permettent de produire la « deglet nour », datte dont la chair sucrée et translucide laisse apparaître le noyau…

  Hospitalière et créative - le Sud est le berceau de nombreux poètes - Tozeur a fait naître un tourisme de qualité. Vous y trouverez des hôtels de standing, des unités atypiques et des loisirs dédiés à ses spécificités. Le musée Chraiet reconstitue des scènes quotidiennes de la région, le zoo de la palmeraie héberge les espèces animales locales. Prête à tous les défis, Tozeur dispose même d’un golf gazonné.







 











  *Nefta : La ville oasis :


 A une vingtaine de km de Tozeur, Nefta est le symbole du miracle oasien. Plus de 150 sources irriguent sa « corbeille » de palmiers, que dominent de rares hôtels, de première génération ou ultra tendance, tous charmés par cette vision unique. 300 hectares de palmeraie à vos pieds, le seul bruit de l’eau et du vent dans les branches.
La ville est aussi un haut lieu de pèlerinage, avec sa centaine de marabouts, monuments dédiés à de pieux musulmans, dont le plus fameux est Sidi Bou Ali.






    * Douz : La porte de désert : 







 








Il faut traverser le Chatt El Jérid pour atteindre cette cité qui vous livre le désert. Dotée d’hôtels très confortables, vous y sentirez néanmoins la préparation à l’expédition. Première expérience avec une ballade à dos de dromadaire, puis aventure en caravanes de 4X4, puisque la conduite saharienne y est règlementée.
Grâce à ces excursions, au fil des dunes, vous découvrirez des paysages fascinants, lieux de nombreux tournages de films, attirés par un cadre si insolite et si proche. Vous pourrez dormir en plein désert et déguster les spécialités locales, dans des camps parfaitement aménagés, symboles d’un tourisme saharien en plein essor.

Le festival saharien de Douz, qui se déroule en Novembre ou Décembre selon les années, présente les expressions les plus spectaculaires des traditions du « Jérid » : courses de chameaux et de lévriers, fantasia, reconstitution d’un mariage typique. Des spectacles uniques qui vous plongeront dans ce monde à part.


* L'ile de Djerba :

 Située dans le Golfe de Gabès, l’île de Djerba est inséparable de l’image de la Tunisie. Douceur du climat, authenticité des villages et tourisme balnéaire ont fait sa réputation. Desservie par un aéroport international, c’est une destination phare qui vous permettra, sur ses 500 km², de goûter à une mer délicieuse comme à des visites pittoresques.
 Ulysse et ses compagnons ont failli y perdre la raison, bercés par le chant des sirènes et attirés par le miel de ses fruits, les lotos. Comme souvent, la légende puise dans la réalité et celle de Djerba, intacte, exerce toujours sa séduction. Ce n’est pas un hasard si les marins phéniciens, grecs, romains et byzantins, et quelques fameux corsaires, y ont tous fait escale.
Le littoral est naturellement voué à un tourisme bien ancré mais non dévastateur et le centre de l’île conserve le cœur de son âme. Le « menzel », habitation typiquement djerbienne, dont les voutes et coupoles préservent de la chaleur, appartient à ce décor séculaire. 

 En oubliant la plage quelques heures, les découvertes sont magiques. A Houmt Souk, vous pourrez flâner dans les ruelles, déguster un thé aux terrasses ombragées, admirer le fort du 15e siècle, et acheter paniers ou couvertures de laine traditionnelles.
Dans le village de Guellala, tout entier dédié à la poterie, vous aurez l’opportunité d’admirer le savoir faire et les productions de ses artisans. Curiosité et rareté, la synagogue de la Ghriba, où se déroule chaque année un pèlerinage particulièrement fréquenté, est un lieu de culte hautement symbolique de la religion et d’une coexistence pacifique en terre musulmane. La communauté juive de Djerba, la plus importante du pays, y est intégrée depuis des siècles.Le tourisme a investi Djerba, sans la dénaturer. L’option est déclinée selon toutes les formules : clubs de vacances qui explorent l’ensemble des loisirs balnéaires, hotels de luxe qui proposent golf et thalasso à leur clientèle et, de plus en plus répandues, maisons d’hôtes où vous apprécierez le charme de l’île dans un cadre architectural typique.
Située au Sud du pays, Djerba ajoute l’avantage d’un climat qui permet une fréquentation hors saison estivale, où la chaleur est assez intense. Elle représente aussi un point de départ idéal pour des excursions vers le grand Sud désertique, avec la promesse d’un repos délicieux au retour sur ses rivages.